jeudi 6 février 2014

La guipure

Cette nuit, 
Alors que je bravais les vagues haletantes d'une mer en guipure dans vos bras, dans la barque qui fait tanguer et naître des haut-le-coeur dans ma poitrine en émoi, je crois que Monsieur que c'est avec vous que j'aurais voulu vivre tout cela.
Souriant, béat, le sein posé sur votre peau diaphane un vert d’absinthe poésie à la main, si je vous revois un jour, Monsieur, je n'en reviendrais pas, accrochée à mon ombrelle s'envolant de plus en plus haut je n'oserais vous demander de me retenir, légère, fluctuant avec le vent, et si par hasard le soleil trop proche brûlait la toile, je retomberais bien plus que très bas. Voulez-vous, Monsieur, me donner la main pour une prochaine fois, faire confiance à un petit sourire de lys blanc qui sans soins me paralyse en albatros incompris et hué de toutes parts, celles des ignorants, des aveugles et des sourds qui dessinent le paysage de mon quotidien.


Si un jour, Monsieur, je trouve une quadruplète suffisamment tenace pour réaliser mes rêves, je m'en irais vous chercher dans les petites rues de Paris, accompagnée de mon coeur [...] pour vous dire combien vous manquez z'à ma vie, combien de sacrifices je suis prête à offrir et sans enchères, pour ne plus vous paraître désagréable ni austère,  mais délicieuse et cocasse, ronde mais linéaire, z'essouflante mais légère,pour vous, Monsieur, z'épuisante mais extraordinaire.

Pari Banou

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