jeudi 6 février 2014

Au fil des maux

Au fil des maux fil qui passe et défile dans ce corps sensible… Dans l’aiguille il vacille et enlace les indécisions prises par le lasso du destin impérieux, et puis, sur le grain de sa peau et partout, la tresse trace des désirs incertains, insouciants, suffocants….

Passe et repasse le fil, file et refile dans la carcasse des maux, pique les rages, transperce les souffrances et les met à la plat. Désenflée, les cris s’évanouissent, plus rien ne l’étouffe…

Impressions et stigmates, restes de souvenirs saumâtres, blessants, assommants et noirâtres..

Surgissent ! En haut d’un ciel ténèbres, tombe un innocent éphèbe, instantané du passé qui n’a plus rien à y perdre, et souffle, sème et s’amuse à user ce cœur sensible organsin.


S’en fuit, salue seules les ombres suintantes, laissant une lettre signée sans nom et... Le corps ouvert et déchiqueté, s’y repose au fond d’un rein ensanglanté une rose nostalgie aux épines précieuses de venin haineux, abandonnant cette âme moins charnue au cri suprême mélodie de la douleur. Condamnée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire