dimanche 8 octobre 2017

Pellicule

Il y a une pellicule fine qui enrobe ton corps
Et je la soulève et j’y découvre ton nom.
Il y a une pellicule fine qui voile tes yeux, 
Tes cils, tes mains, le toucher de ta peau, 
Des parcelles entières de vie qui s’agglomèrent,
Des espérances toutes petites qui s’opèrent, 
Des joies sans forme qui attendent, 
Une patience et des joies, des espérances et un corps. 

Une dentelle moirée sous l’aspect brisant de ton regard, 
Une parcelle boisée qui sur tes pupilles au beurre, 
Des monticules de vie, s’agitent et prennent corps. 
Des particules de vie qui désirent, de la vie qui sort, 
Il y a une couverture d’espoir sur la chevelure, 
Une paupière fragile, une sorte de riche panure, 
De tes doigts curieux à la montée des eaux,  
De ton cuir habile à la lime des os, 
Je la soulève et j’y découvre, sur ton front, 


Des gouttes d’envie et, j’y découvre, ton nom. 

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