lundi 28 octobre 2013

Partir.

J'ai retrouvé ma chanson adorée, il y a un bracelet bleu que l'amie que j'aime fort m'a offert, qui décore mon poignet, quand je le porte je suis forte, l'effet est toujours aussi puissant, je vais revoir tout le monde, et je vais voir le monde, je vais créer, créer le monde, arpenter les rues et voler du son quotidien, boire du jus de cerise, parler arabe toute la journée, je m'inspire de Louise, Harriet et Yingzi pour écrire ici, écrire écrire écrire, chercher, réflexionner, se décloisonner de mon corps, l'habiter, s'en déposséder pour être mon corps et puis se rhabiller dans la chair, avoir peur, faire corps avec ses peurs, avec ses émotions, et les cris de sa voix, avec les tremblements de ses mains et l'odeur de la sueur et les gouttes perlantes du front, oh les monts des joues et.... jusqu'aux paumes des mains comme une montagne russe, une descente... Et puis des rires, des sourires, créer de la vie, me nourrir de nouveauté, me distancier et mieux revenir, aimer. Le travail de la vie le plus long. 


1 commentaire:

  1. "Toutes les autres images du monde sont fausses
    "Elles n'ont pas d'autre apparence que celle des fantômes
    Le monde singulier qui m'entoure métallique végétal
    Souterrain
    Ô vie qui aspire le soleil matinal"
    ("C'est" - Guillaume Apollinaire)

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