À la place de bonne année, je propose : lisez Georges Perec.
Perec, Jfa
As-tu su vaincre ta panique?
Hasard figé, immobile gris du froid bloquant à jamais ton corps hagard.
Pourquoi ce geste injuste, fébrile de vie, chemin vers l'ombre fragile qui toujours échappe.
Désir d'aller jusqu'au bout de ce phantasme vierge, même s'il n'est que piège, flamme sans joie, bouche avide
Quête du vertige impossible.
Déchiffrer l'enjeu de l'image esquissée pour achever ce projet bref:
Jalons visibles, marques fidèles, photographie
qui jaunit dans la nuit brève, champ d'une effigie grave, presque hébétée en face du jour tremblant. J'ai marqué de ta fièvre l'ombre de ma page blanche
Flèches de givre qu'un temps justicier bouscule
Masque vibrant, glaise jonchée frappant ta nuit jugulée, espoir rompu qui devint brèche et fuite
Vers la haine froide et abjecte qui nous agrippe.
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